Friday, April 30, 2010

Back in the civilized world ...

...but also under the clouds ! Salta is a cute, quiet and safe city in northern argentina....and when you come from the charming but messy Bolivia, is a breath of fresh air ! Cars driving more or less safely on the streets, wifi hotspots all over town, nice terraces in which to have a drink, paved roads, higher prices (oups...), fast food restaurants all around, somehow welcoming stations in which to wait long hours between buses..... and taxis with who you don't arrange the price beforehand but have an automatic counter !

Following different recommendations I'd had, I booked a tour following, by car, the Tren de las nubes (which was a bit above my bidget : 120USD) up to San Antonio de los Cobres, north to Salinas Grandes and back down through Purmamarca.

Having gone out with one of the guys who worked at the Hostel, Jack and Monique (a German girl despite her name !) the night before, I was exausted and waking up at 6:30am was tough.

In my group were 2 great 65-years old grandparents who decided to travel to Salta with their arranged minivan in which they slept, and an unbearable 39-year old argentinian man that wouldn't stop from yelling his questions back-to-front in the van to the guide. The kind of person that always has to have the last word, knows about everything and .. oh well, I'll stop my description here, you can have a picture of when he asked all the street-sellers-women in San Antonio de los Cobres to go around him.... no comment.



Needless to say that given that all the groups stopped at the same spots, I socialised with other people and had the chance to meet Vanessa (among others), a swiss girl with who we went down to southern Salta (more on that on the next episode).

Nothing much to say about this trip apart from its gorgeous landscapes




giant cactus




the great empanadas in San Antonio de los Cobres


and disappointing Salinas Grandes.
Just so you know : never go to Salinas Grandes after the Salar de Uyuni !!!!

Thursday, April 29, 2010

Moni et les frontières

Coincée à Uyuni, j'avais 2 options :

- aller visiter les mines de Potosi, à 6h de route (non asphaltée, of course), puis de là j'avais encore 12h de bus environ jusqu'à Villazon, à la frontière avec l'Argentine pour continuer vers le sud

- prendre le train, en première classe (ne vous motivez pas, elle est moins bien que la 2e française, mais moins chère aussi), direct jsuqu'à Villazon et continuer de là, vers l'Argentine

Etant donnée ma saturation de bus et qu'il me restaient à peine 3 semaines avant de rentrer en France (petit rappel, je rentre le 12 mai), j'ai décidé de passer directement en Argentine malgré l'envie que j'avais d'aller visiter les mines de Potosi, la ville la plus haute du monde à 4100m. Le vol à Santa Cruz pour aller visiter des amis là-bas j'ai définitivement abandonné en vue du retard que tout prenait. Ce sera pour la prochaine fois !

Donc départ du train à l'heure agréable de ni plus ni moins que 2;30am de la gare de Uyuni. Direction Villazon. J'ai eu du bol, j'ai pris l'avant dernier billet qu'il restait (je n'ai pas compris car après la voiture du train n'était absolument pas pleine).





Le voyage jusqu'à Villazon se passe sans problèmes ! Super ! On descend du train et on se dirige vers la forntière. Chargée avec un sac plastique en plus (j'ai du l'acheter pour mettre toutes les bricoles que j'ai achetées à La Paz, j'ai pas pu me controler !), au bout d'1km j'en ai marre, je pensais que c'était plus près ! Donc on prend un taxi, on va pas chipoter pour 0,3€ nonplus !

C'est à la frontière que je prends mon dernier jus de fruits (histoire d'écouler mes Bolivianos, la monnaie locale) et je rencontre 2 français trop sympas avec qui on croisera la frontière (oui, ça peut prendre du temps !).

Première étape, immigration côté bolivien : c'est le bordel, normal. Il n'y a que le douanier côté entrées au pays qui bosse, la fenêtre des sorties était vide: ça s'annonce bien ! Le monde s'accumule dans la petite salle mais Manu (le français) réussit à faire tamponer nos passeperts pour passer côté Argentin.

Côté Argentin, à nouveau une petite queue sympa ! Après le tampon c'est la vérification des bagages, et là, c'est honteux.T'es blond aux yeux bleus, ou simplement t'as un passeport autre que bolivien ou péruvien, pas de souci. Limite s'ils nous demandent d'ouvrir un de nos sacs. Et à côté de nous, un bolivien qui essaye de passer la frontière avec sa fille d'environ 4 ans se fait ouvrir sa valise, sortir fringue par fringue, inspecter fringue par fringue et remettre dans le sac fringue par fringue. Que du bonheur. On a commencé la queue pour le tampon qu'il y était déjà, on est repartis en taxi qu'il y était encore.... and still to come !

C'est marrant, la Bolivie et l'Argentine ont 1h de décalage, serait-ce pour l'envie qu'ont les Argentins de se sentir plus européens que sudaméricains ? En tout cas on a gagné 1h dans l'espace de 30m (mais on l'a bien perdue dans les queues cette heure que nous offrent les argentins!).2km et 5 pesos après, on est à La Quiaca, ville jumelle de Villazon mais de l'autre côté de la frontière !!

A peine sortis du taxi, on se fait harceler par des vendeurs de billets de bus direction Salta, soit disant, directs ! Ca tombe bien. On achète et on se dirige vers le bus.... euh, c'est pas tout à fait ce que j'avais imaginé comme bus argentin moi! Tout le monde parle des bus argentins comme les meilleurs bus du monde, et en tout cas meilleurs qu'au Pérou et en Bolivie ! Et bah c'est pas le cas de cette shit dans laquelle on doit monter. On en a pour 8h, en principe !

2h après on se retrouve dans un poste de police, tout le monde descend du bus et récupère ses bagages (on n'est pas sortis de l'auberge comme on dit...). Au bout d'un moment je demande à Paula, de la police, qu'est ce qu'il se passe. Ils cherchent des feuilles de Coca, de la cocaine et (comme si c'était pareil), des vêtements usés que les boliviens viennent revendre en Argentine ! C'est à ce moment là qu'un des officiers de police descend du bus avec deux gros sacs poubelle blindés de feuilles de coca. Ca, c'est fait !

Elle me fait traduire pour le reste des touristes qu'il faut former deux queues, une pour les hommes et une pour les femmes. 1h après, tout le monde est passé, avec plus ou moins de succès et on se retrouve à nouveau à charger nos sacs dans le bus. Et à ce moment là, sous le regard surpris de quelques français, allemands et anglais (dont Jack), Paula se dirige vers moi et me demande mon adresse mail et promet de m'adder (sur FB I guess?), comme ça on peut "continuer à se connaitre". Et là, les touristes qui étaient près ont bien halluciné. Apparemment elle a trippé quand je lui ai dit que je voyageais toute seule, et que je parlais espagnol, anglais et français. En tout cas elle m'a toujours pas rajoutée comme amie sur FB donc j'en sais pas plus !

En fait, le bus n'était absolument pas direct et à Salvador de Jujuy on est descendus, attendus 1h30 à la gare qu'un autre bus arrive pour nous emmener à Salta. Vive l'entrée en Argentine !

Sinon on est arrivés à Salta épuisés vers 3h du mat, après 25h de voyage......auberge, lit, dodo.... et grasse mat' le lendemain !


PS : Les feuilles de coca ont un statut assez particulier en Argentine. Leur consommation et vente en petites quantités est autorisée mais pas leur importation. Cependant, on ne cultive pas de coca en Argentine ..... Je vous laisse trouver la solution.

Bloqueos à Uyuni

Juste une petite note sur les bloqueos qui afectent (ou afectaient, je ne sais plus où ils en sont) le Salar d'Uyuni. Il parait que c'est le sport national dans le coin de se mettre en grève et bloquer les routes quand les paysans ou mineurs sont mécontents.
Et en France, si je parle de grève ça doit vous être assez familier !

La Bolivie est un pays qui, pour la première fois, est gouverné par un président d'origine aborigène, Evo Morales. Maintenant les paysans et personnes issues des milieux les plus pauvres et défavorisés du pays, ainsi que les tribus habitant la jungle se sentent mieux représentés. Mais c'est pas pour autant que tous les problèmes ont été réglés. Certes, la violence a diminué, les conditions sociales de leurs habitants et en particulier des femmes s'est améliorée, mais c'est pas pour autant que les grèves et contestations se sont arrêtées. Et en général, leur façon de se montrer est en bloquant les routes (pas très nombreuses dans le pays!) qui relient les plus grandes villes, ou les sites les plus touristiques, selon ce qu'ils aient plus près. Si vous devez prévoir des enchaînements de déplacements en bus en Bolivie, pensez qu'à n'importe quel moment il peuvent y avoir des bloqueos et les bus restent bloqués pendant des heures sur la route (s'ils décident de partir !). Par contre, le mot remboursement n'est apparemment pas dans leur vocabulaire et semble leur provoquer des frissons ;-)

Revenons donc au Salar d'Uyuni. Le premier jour à mon arrivée, les agences semblaient avoir des avis différents sur la question. Certaines, surement avec l'objectif de gagner un maximum d'argent même si ils offraient un service moindre, affirmaient qu'elles pouvaient faire le tour de 3 jours en direction du Chili sans soucis, que leur chauffeur connaissait des routes alternatives, etc. D'autres, la plupart, étaient réunies dans la place centrale pour voir comment mettre fin à ce problème et n'offraient que des tours de 2j dans le Salar et retour à Uyuni le lendemain, sans toucher aux zones affectées. Quand on débarque pour la première fois, c'est difficile de savoir à qui faire confiance, que faire ? Comme j'ai expliqué précédemment j'ai sagement (oui, je suis raisonnable!) décidé de ne prendre que le tour de 2j malgré des recommandations intenses d'autres voyageurs que j'ai rencontrés d'arriver jusqu'à San Pedro de Atacama. Oh well, on fera sans.

Mais pourquoi les grêves ? En discutant avec un homme qui tenait un magasin dans Uyuni, il m'a expliqué que les mineurs demandaient l'électrification des villages proches au Salar ainsi que l'asfalte des routes. En fait, c'est majoritairement des compagnies étrangères qui exploitent les nombreuses ressources minières de la zone et les exportent vers le Chili. Le gouvernement reçoit donc de l'argent de ces entreprises qui payent le droit d'exploiter ces ressources mais n'en reverse pas assez sous forme d'infrastructures dans la zone du Salar.

Même si je suis restée peu de temps en Bolivie, j'ai pu apprécier (et souffrir !) le pauvre état des routes du sud du pays, par rapport à celles qui relient La Paz aux villes les plus proches (Lac Titicaca et la frontière avec le Pérou, Oruro, Santa Cruz...)., qui étaient, elles, tout a fait praticables et en bon état.

Bref, des problématiques de répartition de l'argent d'état auxquelles on a droit aussi en Europe, et que dit soit au passage, 'en Cataogne on connaît particulièrement bien !

Autant dire que d'après les retours que j'ai eu de voyageurs ayant restés bloqués dans les blocages, j'ai bien fait de rester juste sur le Salar d'Uyuni et ne pas essayer de descendre jusqu'à San Pedro de Atacama au Chili. Certains voyageurs sont restés bloqués pendant plusieurs heures (entre 30min et 7h) à l'intérieur de leur 4x4 bolivien (pour dire que ce n'était pas une Porsche Cayenne quoi), avec des mineurs et des paysans qui s'amusaient, dans le meilleur des cas à mettre des rochers derrière leurs pneus pour les empêcher de bouger, et dans les pire des cas à leur balancer ces rochers contre le véhicule. Un mauvais moment à passer.... mais que j'ai préféré éviter dans tous les cas !

Bon, pour remonter le morale, je vous informe que les photos de la Bolivie sont dispos (voir colonne de droite ou la présentation ci-dessous).






Wednesday, April 28, 2010

Bon anniversaire pti Lu !



Spéciale dédicace à ma première partenaire de voyage, fan de jus de fruits !

En voilà, à 0,25€, à La Paz...



...je te rassure, ils ne valent pas les jus de la Langosta :-)

Tuesday, April 27, 2010

El Salar de Uyuni

Salida de La Paz en direccion de Uyuni para visitar el Salar de Uyuni, el desierto de sal mas grande del mundo, de 12 500 km², y situado a 3700msnm. su formacion remonta a 40 000 años, cuando la extension de sal era parte el lago Minchin, un lago prehistorico gigante. Al secarse, dejo detras suyo dos pequeños lagos aun visibles, el Lago poopo y el Lago Uru Uru y dos grandes desiertos de sal, el Salar de Coipasa y el gigantesco Salar de Uyuni.

Llegada a Uyuni, una unica agencia nos propone hacer un tour de 3 dias con final en San Pedro de Atacama, en Chile, para de ahi pasar a Argentina. Hay bloqueos por el camino y huelgas de los campesinos desde hace una semana quer eclaman el asfaltado de las carreteras y la electrificacion de la zona. El resto de agencias no propone en tour en direccion de Chile porque consideran que es demasiado peligroso. A quien creer ?
Finalmente decidimos (con Jack, un ingles que estaba en la misma situacion que yo) contratar un tour de 2 dias solamente por el Salar de Uyuni y regreso a Uyuni.

Y suerte ! Al regresar he hablado con varios turistas que quedaron atrapados durante horas en el 4x4, con campesinos y mineros que bloqueaban en paso y en ocasiones incluso tiraban piedras contra sus vehiculos.Un mal trago.

Por suerte decidimos no ir a San Pedro y la visita de 2 dias del Salar fue inexplicable en palabras..... Es una pasada !

Os pongo fotos porque no tengo mejor manera de describir lo que es, un desierto toooooodo blanco, bajo un sol imponente que te deslumbra con el reflejo en la sal.




El salar es un lugar donde se pierde la nocion de perspectiva....




y todo es posible !





A todas horas hay unos paisajes increibles








I cuando normalmente se pasan rios evitando en agua entre las rocas, aqui son bloques de sal






Aqui va nuestro grupo (muy majo) en plena accion... (premio al que adivine cual soy yo, es facil...)




Ni que decir que con mi nuevo tripode que compre en La Paz....



el Ojo de Pez de Jack





ayudados obviamente por un despertar a las 5am, un cielo ultra estrellado y una salida del sol espectacular




nos divertimos haciendo fotos fantasma :-)



Y el segundo dia, ascension al volcan (bueno, a la mitad) hasta uns 4200m si no recuerdo mal, donde las vistas tambien eran espectaculares


Pues nada, un pequeño salto antes de irse....


Por si no quedaba claro : totalmente recomendable (a pesar del miedo de los bloqueos, que parece que es deporte nacional....) !!!

PS: Al final, con el tiempo extra pasado en el Huayna Potosi, y porque sino tendria que ir corriendo a todas partes, dejare Potosi, Sucre y Santa Cruz para otro momento y me voy ya a argentina, que vuelvo en menos de 3 semanas !

Monday, April 26, 2010

6088m mas cerca del cielo !

5:30am, Huayna Potosi, 6088m




There we go !

Nos hemos adelantado en el horario, aun es oscuro.

F*ck yeah !





Esperaremos una media hora, sesion de fotos....llega un momento que las manos y los pies congelados dicen basta ! Asi que nos iremos de la cumbre con un recuerdo espectacular pero que la camara pequeña no consigue plasmar completamente...pero si un poco :




Y es durante la bajada que la salida del sol nos dejara imagenes como esta...






Gran, molt gran.



PS: Pels qui ho dubtaveu, vaig firmar a la bandera :-)

L'irresistible Huayna Potosi

Només ha calgut que creui un parell de francesos al llac Titicaca per donar-me ganes de seguir el meu periple de caminates andines. Abans de marxar no ho hauria pensat mai, pero ja que hi som, perquè no provar-ho ?

Arribada a La Paz, tenia dues opcions, o marxava directament cap al Salar d'Uyuni, o em quedava a la capital (que per cert, és un autentic caos!) per anar a escalar el Huayna Potosi, ni més ni menys que 6088m.




Doncs res, després de fer la volta de les agencies a les 17h30 de la tarda després de 10h de bus, en trobo una que accepta fer-me marxar tota sola (mitjançant compensacio economica, evidentment !) amb un guia. Doncs au, l'endemà a les 9h del mati ja soc de cami, a provar tot el material i cap al refugi del Huayna Potosi a 4700m.





Com molts de vosaltres, també em vaig fixar en una de les banderes en especial : quedava una de les ratlles grogues lliure. Si arribo a dalt, firmaré !

Primera tarda, entrenament en glaciar :




i a esperar l'endemà.

El refugi esta buit, aixi que com que el guia es de poque s paraules i les poques que te les té més aviat cap a la cuinera en Aymara..... observo el foc tranquil.lament.

Abans de pujar cap al camp base avançat a 5300m van tornant els del grup del dia abans. Els primers en arribar no van ni sortir del camp base avançat degut al mal d'alçada, d'altres van anar pujant fins a 5600 o 5800m respectivament, pero allà es van quedar, esgotats i ofegats. Genial per adquirir confiança eh?!

Pero res no m'atura, let's go !







En fi, que a les 13, les motxil.les carregades amb tot el material,h ens posem en marxa cap al camp base avançat, son 700m de desnivell, pura roca, amb parts bastant empinades...






i arribem cap a les 15h al refugi avançat, a 5300m.









Siesta fins les 17h, hora de sopar i a dormir, que l'endemà el dia comença a mitjanit ! Ara bé, entre l'alçada i els ronquits del guia, impossible de dormir..... impacient per pujar !

A la 1h30am, ens posem en marxa, piano piano pero sense fer gaires pauses. Passem una pala a 45°, i seguim pujant, il.lumintats per les llanternes frontals.



Sols, seguim avançant, es veu la zona de "El Alto La Paz" il.luminada.....Després de la segona pala a 45-50° arrivem a la cresta on hi ha uns 20m no aptes per vertiginosos. Ample de 40cm i el buit a banda i banda ! Per sort, quan no hi ha llum i ja tens prou feina en concentrar-te en on ficaràs els peus !


Tot segueix fosc, per sort encara no noto els efectes de l'alçada i continuo a avançar tranquil.lament.

Arribarem a la cima ?







Sunday, April 25, 2010

Gracias, Peru

Después de mas de un mes en Peru, solo tengo palabras de agradecimiento a toda la gente con la que he compartido momentos en este pais (menos los agentes de la aduana ;-))




Intentaré no olvidarme a nadie :

Gracias en primer lugar a mis papas peruanos, Filly y Miguel por acogerme y por toda su ayuda (y a Estela y Marcelo!)
Gracias a "la pata de perro" mexicana (que sabra identificarse) por presentarmelos ;-)
Gracias a Domy por dejarme dormir en la habitacion de Patricia (y gracias Patricia tambien ;-))
Merci Bénou pour les 10j de ouf passés à Huaraz !
Gracias a Ena y Gustavo (y Gustavito) por su acogida en Trujillo y a Ena por permitirme visitar El Zuro
Gracias a Zelida, mi niña, nos vemos en Francia ! (ya sabes, solo tienes que seducir a los agentes de la embajada ;-)
Gracias a Christa, Antonio, Sofia y el resto de voluntarios de Skip !
Gracias a Mechita & family por su acogida en Arequipa y a todo el clan del Colca (en especial a Nalu por invitarme) !
Gracias a Jonathan por venderme su parche de socorrista de alta montaña y por su compañia.
Gracies Kiku per la companyia al trekking de Salkantay y a les illes del llac titicaca, i per permentre'm reciclar el català !
Gracias a Lito y los cocineros del trekking, y a Tim, el ruso, por animar los anocheceres XD !
Gracies Barça per fer que els sprints de 8km a 3000msnm valguin la pena XD !
Gracias a la familia de la isla Amantani por acogernos en su casa.
Gracias a Sasa y Paolo por dejarme dinero y permitirme pasar la frontera ! ;-)


Gracias a todos los que leeis y comentais en este blog por compartir este viaje conmigo !


y evidentment, gracies als que m'han deixat marxar...

Y a todos los que obviamente me he olvidado y que han hecho que este mes pasado en Peru haya pasado tan rapido !

Me voy, pero volveré !

De regalo, una de las muchas razones por las que volveré :




Huascaran Norte, 6664m.

Espero volver antes de poder escalarlo por eso ;-)

Simpaticos, en la aduana...

Después de 35 dias (exactos, luego comprendereis porque lo se tan bien!), he dejado atras Peru para dirigirme a Bolivia.
El trayecto de bus (para gringos) Puno - La Paz deberia desarrollarse sin problema, que para algo tenemos el mejor pasaporte del mundo para viajar ! (y uno aprende a apreciar esto...).

Tan previsora como soy, voy a salir del pais sin un solo sol (para qué? en Bolivia ya no sirven...). Gracias a 2 italianos que me pagaron el sol de tasa de embarque en Puno pude embarcar. So far so good.

El bus se para 300m antes de la frontera para pasar por los dos despachos peruanos, immigracion y policia (creo). Entro primera : primer despacho, no problem.... me dirijo hasta la oficina de immigracion, confiada. Y alli empiezan los problemas :
- "señorita, le han dado un permiso por 30 dias y hace 35 que ha entrado"
- "al entrar me preguntaron cuanto tiempo me quedaba, dije mes - mes y medio"
- "bueno pero en el pasaporte pone 30 dias asi que tiene que pagar 1 USD por dia de retraso"
- "wtf?"

Bueno, ahi lo intenté todo, que he estado de voluntaria y me que quedado 5 dias mas, que no me queda plata, que la chica del aeropuerto blablabla... en fin, que no querian saber nada. Que si no podia pagar que me quedara en Peru (para acumular mas deuda, claro!). Tenia dolares, pero en el mochilon, asi que mis amigos italianos me dejaron 5USD y me disponia a pagar cuando el tipo me dice "no, aqui no se paga, tienes que ir al pueblo, al banco a pagar" (el pueblo en cuestion estaba a 10min en moto taxi, pero como no me quedaban soles....). Pues nada, a mendigar, y 2 holandeses me dejaron 4 soles, suficiente para ir y volver....

Ahora viene el chico del autobus : "pero vas a tener que ir al pueblo, hacer la cola en el banco, volver... no te podemos esperar!"
"COMO QUE NO????" Al final accede a esperarme 1h en Copacabana (con mis maletas, claro, que todo estaba en el bus), a unos 10 min en bus del lado de bolivia, donde de todos modos todo el mundo debe cambiar de autobus.

Ruuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuun !!!

Pues ahi voy, llego al banco, y como no, una cola que da la vuelta a la esquina, pero con todo el morro voy a ver al policia que debia ver mi cara de desesperada y me deja pasar delante de todo el mundo. Pago mis 5USD y vuelvo a la frontera. Ahi, se encantan con mi pasaporte pero finalmente me lo dan. Corro 300m hasta Bolivia (300m en subida a 4000msnm cansa eh!!) y justo veo como mi autobus se va... ohhhhhhhhh.... Nada, me ponen el sello, ahora digo que me voy a quedar 1 mes (he previsto 10 dias) por si acaso !

Al salir veo otro bus de gringos parado, subo con todo el morro (despues de pedirle al conductor...que educada soy eh?!) y me lleva a Copacabana, donde estaba el copiloto del primer bus esperando con mis dos mochilas en la acera. Uf !

Pues nada, adelantamos una hora el reloj y me queda aun 1h de espera para que el bus Copacabana - La Paz se vaya.. chilling time ! Y como podeis observar en la foto, no es nada turistico ;-)



Al cabo de 1h de autobus y de preciosos paisajes bordeando el lago,



nos hacen bajar a todos, hay que cruzar el estrecho del lago y los pasajeros van en un bote diferente al autobus. El gobierno ha intentado en numerosas ocasiones construir un puente pero los locales se han negado, normal, destruiria la economia local !




La llegada a La Paz se hace tranquilamente, los primeros paisajes que uno ve, aparte de la Cordillera y sus imponentes picos nevados,




son multitud de coches, camiones y autobuses parados en los inmensos arcenes (2 veces el tamaño de la carretera) por problemas mecanicos ...

En cambio, dentro de la cuidad, es la misma locura de micros, carros, taxis y peatones que en Lima, menudo caos !

Después de muchas dudas existenciales que os contaré mas adelante), decidi quedarme esa misma noche en la Paz (en el Hostal Copacabana ! XD), y para preparar lo que me espera, me apunté a la moda local, la comida en la calle :



Moraleja de la historia, cuando entreis en un pais, decid siempre que os quedais el doble de lo que habeis previsto, por si las moscas !

PS: Al final de hecho me quedaban 7 soles, pero debian estar escondidos porque los encontré en Copacabana ;-)

Go Mastodons !

Dancing `Dons: IPFW Advances to NCAA Tournament After Beating Oral Roberts



Fins i tot al
diari surt !

Saturday, April 24, 2010

Personnages du Monde: Nestor




50 ans, Entrepreneur et chef d'entreprise de céramique, La Paz

Les 9h de bus entre Arequipa et Cuzco ont été suffisants pour que Nestor me dévoile toute sa vie, et ses plans pour son entreprise. Parti de Juliaca (Pérou) où il tenait l'hotel de la famille suite à des différences familiales, et s'est retrouvé à reprendre une entreprise de céramique ans l'altiplano, à proximité de La Paz. La perte de ses documents d'identité l'a obligé à revenir au Pérou pour les faire refaire. Après un La Paz-Arequipa-Cuzco en bus, il continue en avion pour Lima. Nous recroiserons-nous à La Paz ?


1 - Qu'est-ce le plus important que t'a apris à l'école?
D'abord à lire et à écrire. Ensuite à rencontrer des personnes et être social.

2 - Qu'est-ce le plus important que tes parents t'ont apris?
A apprécier le valeur des choses

3 - Qu'est-ce que le monde a fait pour toi?
Me donner l'opportunité d'être ce que je suis aujourd'hui

4 - Qu'est-ce que tu veux faire pour le monde?
J'ai eu l'opportunité d'arriver où je suis aujourd'hui, et c'est un privilège que peu de personnes ont et j'aimerais donner cette opportunité à beaucoup d'autres personnes et participer à un monde plus libre et égalitaire.

5 - Si tu retrouves 10€ par terre, qu'est-ce que tu ferais?
Acheter un livre ou un film pour être une meilleure personne

6 - Où aimerais tu habiter?
Où il y ait l'opportunité d'appliquer mes connaissances, c'est à dire là où est mon travail.

7 - Qui est ton idole?
Miguel Angel Cornejo

8 - Si tu pouvais faire un voeu, qu'est ce que tu dirais?
Que la pauvreté et l'analphabétisme terminent

9 - Qu'est ce que tu crains?
De ne pas arriver à faire tout ce que j'ai prévu

10 - Qu'est-ce que tu demanderais à ton président?
Quand est ce qu'on pourra gouverner pour tout le monde de façon égalitaire sans favoriser certains groupes privilégiés?

11- Qu'est ce que t'aimerais me demander?
Rien, j'ai déjà posé beaucoup de questions

12- Que penses-tu de ceux qui vienent visiter ton pays?
Qu'ils sont privilégiés d'avoir l'occasion de connaître notre réalité de très près. Peut-être que ceci servira à changer le monde ?

ClankestiNoLimit

Petite dédicace aux 12 autres Clankestins et à Zaza et mina à la frontière entre les deux pays de la Clankes, sur le maintenant connu lac Titicaca :



Jean-Dan, je te laisse la mettre en forme :-)

Lago Titicaca

Avec un nom aussi attrayant que ça, je ne pouvait pas rater ce lac ! Le lac Titicaca, est à 3900msnm et est le lac navigable le plus haut du monde. Il est situé à la frontière entre le Pérou, qui en possède 60% et la Bolivie (40%).




Avant de passer en Bolivie, je vais donc prendre encore plus de retard sur mon programme (il me reste moins d'un mois et je n'ai fait que le Pérou! ça va être la course à partir de maintenant) et je m'arrête à Puno, ville située sur le bord Péruvien du lac. Francesc, le catalan qui a fait le trekk avec moi m'accompagne avant de se diriger vers Arequipa. Arrivés à Puno, en vue de l'irrégularité du transport maritime du coin, on décide de prendre un "tour troupeau de moutons" avec une agence, Lago Tours (60soles). Ce seront 2 jours qui incluent :
- visite ultra gringo des îles flottantes : là c'était le scandale ultra touristique, mais c'était marrant. On a même eu droit à une maquette de leur île flottante...



et on a goûté à la glace locale, la racine de la plante de totora, qui leur sert de sol et de matière première pour construire leurs bateaux typiques



- Arrivée vers 14h à Amantani, île moins touristique (mais quand même) où on est acceuillis chez des familles locales. Voilà notre famille d'acceuil :



et les gamins, qui adoraient se faire prendre en photo !



On monte en haut de l'île l'après midi où dans un des temples il y avait un énorme phallus, qui aurait fait plaisir à certains que je connais ;-) Ils avaient même prévu une soirée déguisée qui a été annulée pour cause de pluie. En fait ce n'étiat pas vraiment déguisée mais les familles d'acceuil nous prêtaient des habits traditionnels, en voilà le résultat, j'ai eu l'impression de prendre 20kg d'un coup !



En haut de la colline, l'orage s'approchait à grands pas et nous a laissés des images assez jolies :








Le lendemain matin, après une nuit bien reposante, on se dirige vers l'île de Taquile, beaucoup plus touristique. L'orage de la veille a animé le lac qui a rendu malade la moitié du bateau (pas moi, ouf !). Isla Taquile est une île où la principale activité économique (avec le tourisme) est le tissu: c'est le seul endroit du pays où hommes et femmes tissent. On a eu droit à une explication détaillée sur le sens des bonnets que portent les hommes :



- un bonnet blanc signifie que l'homme est célibataire, "viva la vida", et s'il le porte penché sur le côté ça veut dir qu'il est soit à la recherche d'une copine (attention aux amatrices !) soit en train de faire ses preuves pour se marier.
- les hommes mariés ont un bonnet rayé rouge et bleu qu'ils ont tissé eux mêmes, et portent toujours un petit sac à main (tissé par leur femme) où ils stockent leurs feuilles de coca. L'échange de ses feuilles est indispensable avant d'entammer une conversation ou relation quelconque avec un autre homme
- il y a 7 hommes "importants" qui jouent le rôle de "maire" de l'île et à qui tout le monde doit un respect, ils portent un bonnet avec plein de couleurs (synonyme d'expérience) et un chapeau noir par dessus, fabriqué en peau de mouton.



Juste un petit détail, les deux îles sont "NO POLICE LAND" (and no-dogs, no-cats...)
Ils n'ont apparemment pas rencontré de souci jusqu'à présent. Une vie assez tranquille....